87 jours 2 heures 24 minutes et 25 secondes : c’est le temps qu’il aura fallu à Clarisse Crémer pour franchir la ligne d’arrivée de son premier Vendée Globe. Fatiguée mais tout sourire en arrivant aux Sables d’Olonne, la skippeuse est accueillie en conférence de presse au rythme de la musique Born in the USA. En 12ème position de la course, elle bat le record féminin de Ellen MacArthur qui obtenait la 2ème position en 2001 avec un temps de 94 jours 4 heures et 25 minutes. Un résultat surprenant et exceptionnel en raison de son peu d’expérience : « Je me rends compte avec le bagage de ces trois mois où je suis partie sur l’eau que je ne savais pas tout faire à bord ».
Un apprentissage rapide de la voile
Clarisse Crémer découvre la voile à l’âge de 15 ans en participant aux Régates du trophée des lycées. C’est en 2010, durant ses études supérieures à HEC, que la navigation devient pour elle un vrai hobby en y animant le club de voile. Alors que son parcours professionnel semble tout tracé, le jeune navigatrice décide de tout plaquer. Elle s’installe en Bretagne à Locmiquélic dans le Morbihan avec son compagnon Tanguy le Turquais qui est également skipper professionnel. Le jeune femme participe à ses premières courses comme la mini Transat de 2017 qui est un passage obligé pour les jeunes navigateurs aspirant concourir au Vendée Globe. Elle s’y fait rapidement connaître en postant des sketchs humoristiques sur les réseaux sociaux et des anecdotes de navigation.
Ils lui permettent de se faire remarquer par l’un des plus gros sponsors de la course large : la Banque Populaire. La skippeuse est qualifiée parmi les meilleurs professionnels pour prendre le départ de son premier Vendée Globe.
Vendée Globe : une course difficile
La météo, les zones de navigation dangereuses, la solitude, la gestion du sommeil et du stress sont autant de paramètres avec lesquels les skippers doivent jongler. Clarisse Crémer est parmi les 33 participants au départ de la course. Equipée d’un bateau d’ancienne génération datant de 2010, l’Imoca Banque Populaire X, elle n’est pas favorite.
Certains concurrents comme l’Imoca Advens de Thomas Ruyant ont des équipements plus performants et sont notamment équipés de foils qui permettent une plus grande vitesse et une meilleure stabilité. C’est pourquoi, son équipe va lui donner pour objectif principal de terminer le Vendée Globe. La jeune marin réalise cet objectif, ce qui est un exploit étant donné son expérience de voile de compétition remontant à seulement 5 ans et le taux d’abandon très élevé lors de cette course.
Clarisse Crémer : un exemple inspirant
Clarisse Crémer montre qu’il y a différents types de marins et qu’il n’est pas obligatoire d’être né dans cet univers pour y avoir sa place. Il est tout à fait possible de commencer la voile tardivement et il n’est jamais trop tard pour apprendre. VogAvecMoi, qui est le 1er réseau de co-navigation, est une opportunité de naviguer et de tirer un premier bord. C’est la façon la moins chère et la plus conviviale pour naviguer. Nathalie Deraspe, Québécoise et auteure de « La Fille à bord » raconte son expérience et son changement de vie suite à son inscription sur le site. Alors qu’elle était encore une navigatrice débutante, elle a traversé l’Atlantique en voilier et passé 280 jours en mer pour rejoindre le Québec en partant d’Aigues-Mortes dans le sud de la France. Un exemple qui confirme que VogAvecMoi rend la navigation à voile accessible à tous.
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