L’avitaillement bateau, c’est l’art de transformer un simple week-end en mer en aventure mémorable… ou en cauchemar ! Après plusieurs années de navigation et quelques belles frayeurs (dont cette traversée vers la Corse où j’ai découvert que mes « conserves de secours » étaient périmées depuis 2018), je peux vous dire une chose : bien préparer son avitaillement, c’est 80% d’une croisière réussie.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’avitaillement en navigation ne se résume pas à remplir un caddie. C’est un savant mélange de logistique, de physique (comment faire tenir 200kg de provisions dans 2m³ ?), et de psychologie (comment éviter les tensions quand Pierre découvre qu’il n’y a plus de café au jour 3 ?).
Dans cet article, je vais partager avec vous les leçons apprises lors de nombreuses navigations nautiques, des erreurs de débutant aux techniques de pro qui font la différence entre survivre et prospérer en mer.
Qu’est-ce que l’avitaillement bateau et pourquoi change-t-il la donne ?
L’avitaillement bateau, c’est l’écosystème complet qui permet à votre équipage de vivre, naviguer et survivre en autonomie. Mais attention, ce n’est pas juste « faire les courses en plus gros » !
La différence fondamentale ? L’irréversibilité. À terre, vous oubliez le pain ? Hop, 5 minutes à la boulangerie. En mer, vous oubliez l’eau ? C’est potentiellement dramatique. Cette contrainte unique transforme complètement l’approche.
J’ai compris cette différence lors de ma première traversée du Golfe de Gascogne en 2004. Parti avec une mentalité « terrestre », j’ai rapidement réalisé que chaque décision d’avitaillement avait des conséquences en chaîne. Pas assez d’eau ? Rationnement et stress. Trop de provisions périssables ? Gaspillage et odeurs. Mauvais arrimage ? Danger pour l’équipage.
Cette expérience m’a appris les trois piliers de l’avitaillement réussi :
- L’anticipation : Prévoir tous les scénarios, y compris les plus défavorables
- L’optimisation : Maximiser l’efficacité dans un espace contraint
- La résilience : Garder des marges pour faire face aux imprévus
Comment planifier son avitaillement selon le type de navigation
Navigation côtière : l’art de la proximité maîtrisée
La navigation côtière peut sembler plus simple – après tout, la terre n’est jamais loin. Mais c’est un piège ! Cette proximité rassurante pousse souvent à négliger la préparation, avec des conséquences parfois fâcheuses.
Pourquoi 4 litres d’eau par personne et par jour ?
Cette recommandation n’est pas arbitraire. Elle couvre :
- 1,5L pour la boisson (hydratation normale)
- 1L pour la cuisine (préparation des repas)
- 1L pour l’hygiène de base (se laver les mains, les dents)
- 0,5L de marge de sécurité
En navigation côtière, j’applique cette règle même pour une sortie à la journée. Pourquoi ? Parce que j’ai déjà vu un simple problème mécanique transformer une sortie de 6 heures en épopée de 18 heures.
La règle des 3 repas + 1 :
Pour toute sortie côtière, je prévois toujours un repas supplémentaire par rapport à la durée prévue. Cette marge m’a souvent sauvé quand la météo décide de s’inviter à la fête !
Navigation hauturière : l’autonomie totale repensée
En hauturier, la donne change complètement. L’erreur classique ? Appliquer les mêmes règles qu’en côtier avec juste « un peu plus ». C’est insuffisant.
Ma méthode de calcul évolutive :
Au lieu d’un simple coefficient multiplicateur, j’utilise une approche dynamique :
- Semaine 1 : Besoins normaux × 1,2 (adaptation à la vie à bord)
- Semaine 2 : Besoins normaux × 1,1 (routine installée)
- Semaine 3+ : Besoins normaux × 1,3 (fatigue, usure psychologique)
Cette approche reflète la réalité : nos besoins évoluent avec la durée de navigation.
L’équation de l’eau que personne ne vous dit :
Eau nécessaire = (4L × nb personnes × nb jours) + (0,5L × nb jours × facteur météo)
Le facteur météo, c’est ma petite innovation :
- Temps calme : 1
- Temps agité : 1,5 (on renverse, on casse, on a soif)
- Temps chaud : 2 (déshydratation accélérée)
Les 7 catégories d’avitaillement décryptées
1. Alimentation : la science de la survie gustative
L’alimentation à bord, c’est où la plupart des navigateurs se plantent. On pense « quantité » alors qu’il faut penser « stratégie ».
Mes révélations sur les conserves :
Toutes les conserves ne se valent pas en navigation ! Après avoir testé des dizaines de marques par tous les temps, voici ce que j’ai découvert :
Les conserves à ouverture facile sont un piège par gros temps. Le mécanisme se bloque avec l’humidité. Je privilégie les conserves traditionnelles avec un bon ouvre-boîte manuel.
Les conserves avec beaucoup de liquide sont vos ennemies quand ça bouge. Les petits pois dans leur jus qui se répandent partout quand le bateau gîte, très peu pour moi ! Je préfère les légumes « à l’étouffée » ou les conserves denses.
Le secret des protéines qui tiennent :
- Sardines à l’huile > sardines à l’eau (l’huile protège mieux)
- Thon en boîte métal > thon en sachet (plus résistant aux chocs)
- Pâtés en terrine > pâtés en tube (meilleure conservation une fois ouverts)
Ma découverte révolutionnaire sur les légumes frais :
Les légumes les plus résistants ne sont pas ceux qu’on croit ! Mes champions toutes catégories :
- Chou blanc : 3 semaines sans problème, même sans frigo
- Carottes : 2 semaines si stockées dans du sable humide
- Pommes de terre : 1 mois dans l’obscurité et l’aération
- Oignons : 1 mois suspendus dans un filet
Pourquoi ces légumes ? Ils ont une faible teneur en eau libre et des défenses naturelles contre les bactéries.
2. Sécurité : au-delà des obligations légales

La sécurité réglementaire, c’est le minimum vital. Mais la vraie sécurité, c’est comprendre pourquoi ces équipements existent et comment les utiliser efficacement.
Le gilet de sauvetage : ce qu’on ne vous dit pas :
Tous les gilets ne se valent pas. J’ai appris à mes dépens qu’un gilet sous-dimensionné peut être pire que pas de gilet du tout : il donne une fausse sécurité.
Ma méthode de choix : Je teste toujours mes gilets dans une piscine avant de naviguer. Flottaison, confort, facilité d’enfilage dans l’urgence… Un gilet non testé est un gilet inutile.
Pourquoi j’embarque toujours du matériel « non obligatoire » :
- Miroir de signalisation : Visible à 15 milles par beau temps, ne tombe jamais en panne
- Sifflet de tempête : Quand la VHF ne passe plus, les cordes vocales non plus
- Lampe frontale par personne : Parce que tenir une lampe torche quand on a besoin de ses deux mains…
3. Navigation : l’art de ne jamais être perdu
La navigation moderne, c’est 90% d’électronique et 10% de traditionnel. Mais ces 10% peuvent sauver votre vie quand les 90% tombent en panne.
Pourquoi je navigue encore avec des cartes papier :
En 2019, panne électronique totale au large de la Bretagne. GPS, sondeur, VHF, tout mort après une surtension. Sans mes cartes papier et mon compas de relèvement, j’étais bon pour appeler les secours.
La règle des 3 systèmes :
- Système principal : Traceur GPS avec cartes électroniques
- Système de secours : GPS portable + tablette étanche
- Système de survie : Cartes papier + compas + montre
Mon astuce pour les cartes papier :
Je les plastifie avec un film alimentaire. Coût dérisoire, protection totale contre l’humidité, et on peut écrire dessus au feutre effaçable.
4. Mécanique : la prévention active
La mécanique à bord, c’est comme la médecine : mieux vaut prévenir que guérir. Mais contrairement à la médecine, en mer, on n’a pas d’hôpital à proximité !
Ma philosophie des pièces détachées :
Je ne stocke que les pièces que je sais changer moi-même. Inutile d’embarquer une pompe à injection si je ne sais pas la remplacer !
Les pannes qui arrivent toujours :
- Ampoules : Elles grillent avec les vibrations. J’en ai toujours 5 de chaque type
- Fusibles : Le top 3 des pannes électriques. J’ai un assortiment complet
- Durites : Elles se fissurent avec l’âge. J’ai toujours 2 mètres de chaque diamètre
L’outillage intelligent :
Oubliez la caisse à outils de 50 kg ! Mon kit de survie mécanique :
- Clé à molette 250mm : remplace 20 clés fixes
- Tournevis multifonctions : 6 embouts dans 1 outil
- Pince-étau : serre, tient, arrache, coupe
- Multimètre : 80% des pannes sont électriques
5. Confort : le moral de l’équipage
Le confort, ce n’est pas du luxe, c’est de la sécurité ! Un équipage fatigué et démoralisé prend de mauvaises décisions.
Ma découverte sur l’éclairage :
L’éclairage blanc fatigue et altère la vision nocturne. Je suis passé au 100% LED rouge dans les zones de vie. Résultat : meilleure adaptation visuelle pour les quarts de nuit et atmosphère plus chaleureuse.
Le secret du couchage réussi :
Les sacs de couchage marins, c’est marketing ! J’utilise des draps en polaire : plus chauds, plus respirants, lavables en machine. Et surtout, pas de fermeture éclair qui se bloque avec le sel.
Pourquoi j’embarque toujours des jeux de société :
Pas pour faire joli ! Quand on est bloqué au mouillage par mauvais temps, les jeux créent de la convivialité et évacuent le stress. Mon top 3 :
- Trivial Pursuit : longues parties qui font passer le temps
- Cartes classiques : prennent peu de place, infinité de jeux
- Dés : pour les paris idiots qui détendent l’atmosphère
6. Produits d’entretien : l’hygiène qui sauve
Pourquoi l’entretien est crucial en navigation :
Un bateau mal entretenu, c’est un bateau dangereux. Mais surtout, c’est l’assurance d’une croisière gâchée par les odeurs, la moisissure et l’inconfort.
Ma découverte sur les produits multi-usages :
Oubliez les 15 produits différents ! Mon trio magique :
- Vinaigre blanc : détartrant, désinfectant, anti-odeur
- Bicarbonate de soude : dégraissant, désodorisant, anti-moisissure
- Savon de Marseille : vaisselle, lessive, corps
L’astuce des lingettes maison :
Je fabrique mes lingettes avec des chiffons microfibres + solution vinaigre/eau. Plus efficaces que les industrielles, 10x moins chères, et réutilisables !
Pourquoi l’anti-moisissure est votre meilleur ami :
L’humidité à bord, c’est inévitable. La moisissure qui suit peut rendre un bateau inhabitable en 48h. Mon secret : traitement préventif hebdomadaire, pas curatif !
7. Réserves énergétiques : l’autonomie électrique maîtrisée
La révolution de l’autonomie énergétique :
L’énergie, c’est la vie moderne à bord. Mais mal gérée, c’est aussi la source principale de stress et de pannes.
Ma méthode de calcul énergétique :
- Consommation réelle : Je mesure tout pendant 1 semaine type
- Coefficient sécurité : × 1,5 pour les imprévus
- Production disponible : Panneaux solaires + alternateur + groupe
Pourquoi les batteries lithium changent la donne :
3x plus légères, 2x plus durables, recharge 5x plus rapide. Investissement important mais révolutionnaire pour l’autonomie.
Mon astuce groupe électrogène :
Je ne l’utilise que pour les gros consommateurs (micro-ondes, climatisation). Pour le reste, solaire + éolienne. Économie de carburant : 70% !
Techniques de conservation révolutionnaires
La méthode des micro-climats
À bord, je crée des micro-climats adaptés à chaque type d’aliment. Ce n’est pas sorcier, c’est de la physique appliquée !
Zone 1 – Le frigo (0-4°C) :
Contrairement à ce qu’on pense, tous les aliments ne vont pas au frigo. Les tomates perdent leur goût en dessous de 10°C, les bananes noircissent, les pommes de terre se sucrent.
Ma règle : Au frigo uniquement ce qui y était déjà au magasin.
Zone 2 – La cambuse tempérée (15-20°C) :
C’est le cœur de mon système. Je maintiens cette température avec une ventilation croisée : air frais qui entre par le bas, air chaud qui sort par le haut.
L’astuce de la bouteille d’eau : Je place une bouteille d’eau dans chaque zone. Sa température me donne l’état thermique réel de mes provisions.
Zone 3 – Le stockage sec (obscurité + aération) :
Pour les légumes de garde. Le secret ? L’obscurité totale. Une pomme de terre qui verdit produit de la solanine, un poison !
Conservation des fruits et légumes : mes techniques secrètes
Le truc du papier journal :
Chaque fruit/légume emballé individuellement dans du papier journal. Pourquoi ça marche ? Le papier absorbe l’humidité et les gaz de maturation. Durée de conservation × 2 !
La technique de la pyramide inversée :
Je stocke les légumes les plus mûrs au-dessus, les plus verts en dessous. Quand les mûrs s’abîment, les verts ont eu le temps de mûrir. Gaspillage divisé par 3 !
Mon innovation avec les œufs :
Les œufs du commerce sont lavés, donc fragiles. Je les enrobe un par un dans de la vaseline. Protection totale contre l’humidité, conservation 2 mois sans frigo !
Budget avitaillement : la vérité des coûts
Analyse économique réelle
Après avoir épluché mes comptes sur 10 ans, voici la répartition réelle des coûts d’avitaillement :
Pour 1 semaine, 4 personnes, navigation côtière :
- Alimentation : 45% du budget (280€)
- Carburant : 25% (155€)
- Sécurité/maintenance : 20% (125€)
- Confort/divers : 10% (65€)
- Total moyen : 625€
Pourquoi ces chiffres ?
- L’alimentation coûte plus cher car on achète de la qualité (conservation)
- Le carburant inclut le chauffage et le groupe électrogène
- La sécurité inclut le renouvellement des équipements périssables
Mes techniques d’économie éprouvées
L’achat anticipé :
J’achète mes conserves hors saison, avec 30% d’économie. Stockage dans mon garage, rotation des stocks comme un professionnel.
La coopérative informelle :
Avec 3 autres propriétaires du port, nous achetons groupé. Réduction de 15% sur tout, et partage des coûts de transport.
L’astuce des fins de marché :
Le samedi soir, les marchés bradent. J’achète en gros, je prépare et congèle. Économie : 40% sur les produits frais.
Gestion des urgences : quand tout se complique
Retour d’expérience : la tempête qui a tout changé
Septembre 2021, traversée Corse-Côte d’Azur. Prévision : 2 jours de navigation tranquille. Réalité : 5 jours de galère avec du vent à 40 nœuds.
Ce qui nous a sauvés :
- Réserve d’eau : Mes 50% de marge nous ont évité la déshydratation
- Médicaments anti-mal de mer : La moitié de l’équipage était HS
- Nourriture facile : Impossible de cuisiner, les barres énergétiques ont été vitales
- Matériel de réparation : Voile déchirée réparée avec du scotch étanche
Ce qui nous a manqué :
- Système de communication de secours : VHF saturée, téléphone satellite aurait été utile
- Réchaud d’urgence : Impossible d’utiliser le réchaud principal
- Vêtements de rechange : Tout était trempé
Les leçons tirées :
- La règle des 3 : 3 solutions pour chaque fonction vitale
- L’effet domino : Une panne en entraîne d’autres
- Le facteur humain : Le stress multiplie les erreurs
Kit de survie nouvelle génération
Suite à cette expérience, j’ai repensé mon kit de survie :
Énergie de secours :
- Batterie externe 20 000 mAh : 5 jours d’autonomie GPS
- Panneau solaire pliable : Recharge même par temps couvert
- Lampe dynamo : Éclairage + radio + chargeur téléphone
Communication d’urgence :
- Balise PLB : Alerte directe aux secours
- Miroir de signalisation : Visible à 15 milles
- Feux à main : Quand les fusées sont finies
Survie alimentaire :
- Rations militaires : 3 jours par personne, 20 ans de conservation
- Pastilles de purification d’eau : Transformer l’eau de mer en urgence
- Hameçons et ligne : Pêche de survie
Erreurs fatales à éviter absolument
1. La sous-estimation de l’eau : l’erreur mortelle
Cas vécu : Août 2018, famille de 4 personnes partie pour 3 jours avec 30 litres d’eau. Problème mécanique, retour impossible. Récupérés déshydratés après 6 jours.
Pourquoi l’erreur : Ils ont calculé 2L/personne/jour, mais ont oublié :
- La cuisson des pâtes
- Le lavage des dents
- Le nettoyage des blessures
- La marge de sécurité
Ma règle absolue : Jamais moins de 4L/personne/jour + 50% de marge. Non négociable !
2. L’arrimage négligé : le danger invisible
Cas vécu : Conserves mal arrimées qui deviennent des projectiles par mer formée. Équipier avec 6 points de suture au front.
Pourquoi l’erreur : « Ça tient bien, pas besoin de sangler. »
Ma méthode : Test de l’inclinaison à 45°. Si ça bouge, c’est mal arrimé.
3. La conservation approximative : l’intoxication évitée de justesse
Cas vécu : Réfrigérateur qui s’arrête la nuit (économie de batterie). Viande avariée, 3 équipiers malades.
Pourquoi l’erreur : Méconnaissance des températures de conservation.
Ma règle : Thermomètre dans chaque zone de stockage, contrôle régulier.
Plan d’action pour un avitaillement parfait
3 semaines avant le départ
Audit du matériel existant :
- Vérification des dates de péremption
- Test des équipements électroniques
- Inventaire des médicaments
- Contrôle de l’état des voiles et cordages
Planification des menus :
- Choix des plats selon la météo prévue
- Adaptation aux goûts de l’équipage
- Calcul précis des quantités
- Préparation de la liste de courses
1 semaine avant le départ
Achats non-périssables :
- Conserves et produits secs
- Médicaments et produits d’hygiène
- Matériel de sécurité manquant
- Pièces détachées identifiées
Préparation du bateau :
- Nettoyage complet des espaces de stockage
- Vérification des systèmes de conservation
- Organisation des zones de rangement
- Test des équipements de cuisson
2 jours avant le départ
Achats périssables :
- Produits frais selon ma méthode de conservation
- Derniers ajustements selon la météo
- Plein de carburant et d’eau
- Glace pour les glacières
Chargement et arrimage :
- Répartition équilibrée des poids
- Arrimage sécurisé de tous les éléments
- Vérification de l’accessibilité des équipements
- Briefing de l’équipage sur l’organisation
Jour J : les dernières vérifications
Check-list finale :
- Contrôle de tous les systèmes
- Vérification météo dernière minute
- Test des moyens de communication
- Répartition des rôles à bord
Le moment de vérité :
Tout est prêt ? Parfait ! Mais gardez en tête ma règle d’or : « En mer, ce qui peut mal tourner mal tournera. » Votre avitaillement doit être votre assurance vie.
Conclusion : l’art de naviguer sereinement
Après 20 ans à perfectionner mon système d’avitaillement, je peux vous dire que la différence entre un navigateur stressé et un navigateur serein, c’est la préparation. Chaque heure passée à terre à organiser, c’est 10 heures de sérénité en mer.
L’avitaillement bateau, c’est finalement comme l’art de la navigation : ça ne s’improvise pas, ça s’apprend, et ça se perfectionne à chaque sortie. Mais contrairement à la navigation, une erreur d’avitaillement peut transformer votre rêve de liberté en cauchemar.
Mon conseil final ? Commencez simple, mais commencez méthodique. Votre premier avitaillement parfait ne sera peut-être pas parfait, mais il sera déjà bien meilleur que la moyenne. Et surtout, n’ayez pas peur de vous tromper : chaque erreur est une leçon qui vous rendra meilleur.
Prochaine étape : Téléchargez nos fiches et check-lists et commencez dès maintenant à préparer votre prochain avitaillement.
Bon vent et belles navigations ! ⛵
Nos autres articles
Catamaran en famille : Guide complet pour une croisière réussie avec enfants (avec ou sans skipper)
Stages hauturiers : une formation essentielle pour maîtriser la navigation en haute mer